Les défilés du 1er-Mai en France
Entraînez-vous avec une série de questions autour d'un extrait du Journal en français facile du 1er mai 2022 et faites un peu de grammaire avec le vocabulaire de la manifestation.
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EXERCICE - Extrait du Journal en français facile du 1er mai 2022
► LEXIQUE
La manifestation : être dans la rue ; un défilé ; un manifestant/une manifestante ; manifester ; une revendication ; revendiquer ; un refus ; un cortège ; un « troisième tour » ; un militant/une militante ; une opposition ; une mobilisation ; une lutte sociale ; un mouvement ; une grève.
La politique : un syndicat ; les élections présidentielles ; les élections législatives ; les urnes ; la gauche ; un quinquennat ; un parti ; un scrutin.
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À Bordeaux, Toulouse, Marseille ou Paris, des dizaines de milliers de personnes étaient dans la rue en France aujourd'hui, pour les traditionnels défilés du 1ᵉʳ mai.
200 000 manifestants ont répondu à l'appel de l'intersyndicale, selon la CGT. 116 000 selon le ministère de l'Intérieur. Parmi les principales revendications des manifestants, la hausse du pouvoir d'achat, le refus d'un report de l'âge du départ à la retraite de 65 ans, comme le souhaite le président Emmanuel Macron.
Une semaine après le second tour de la présidentielle et un mois avant les législatives, la politique s'est donc invité dans le cortège. Le reportage à Paris de Pauline Gleize et Bertrand Haeckler.
« Le troisième tour sera social et écologique, dans les urnes et dans la rue. »
Ce message, Rémy le revendique sur sa pancarte brandie à bout de bras.
« Ce qui signifie qu'en fait, on vise surtout les législatives en particulier, suite justement aux élections présidentielles, on a vu que le fascisme et l'ultralibéralisme a gagné au pouvoir. »
Adriano Marsac serait venu quoi qu'il en soit. Il se définit comme un militant. Il est là aussi pour manifester son opposition au président fraîchement réélu.
« En fait, pour moi, c'est d'autant plus symbolique le lendemain d'une élection, d'être nombreux dans la rue. C'est des vases communicants pour moi, les élections et puis les mobilisations : montrer que la gauche est forte dans la rue, c'est inciter les gens à ce qu'elle soit forte dans les urnes et inversement. Il faut montrer qu'on est là partout et qu'on est nombreux. »
Un avis loin d'être partagé par Victor Mendès, militant du syndicat étudiant UNEF, qui ne mise pas sur les législatives.
« Pour moi, ce qu'il faut influencer, c'est la colère et les mobilisations. C'est ça qui va être déterminant. Que chacun fasse ce qu'il souhaite au moment des législatives, que chacun fasse avec qui veut. C'est pas cela qui va être déterminant pour la suite des luttes sociales et pour la suite du quinquennat. Ce qui va être déterminant, c'est la capacité du mouvement ouvrier, du mouvement étudiant, à construire la grève générale. »
Dans le cortège, certains manifestants aux couleurs des partis socialistes, communistes et de La France insoumise espéraient une union des gauches en vue du scrutin du mois de juin.
Le reportage de Pauline Gleize dans le cortège parisien qui a rassemblé près de 20 000 personnes.
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