Iran: appel à mobilisation
Entraînez-vous avec une série de questions autour d'un extrait du Journal en français facile du 05 décembre 2022 et travaillez le vocabulaire de la défense des droits humains et révisez l'usage des prépositions «à» et «de».
Primera modificación:
► EXERCICE - Extrait du Journal en français facile du 5 décembre 2022
► LEXIQUE
La lutte : un appel ; une mobilisation ; un/une protestataire ; un manifestant/une manifestante ; s'opposer à ; réclamer ; faire grève ; descendre dans la rue ; une abolition ; persécuter ; un droit fondamental ; renoncer à.
La politique : un régime ; une police des moeurs ; contrôler ; une république.
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Autre grand titre : en Iran, l'appel à trois jours de mobilisation à partir d'aujourd'hui, lundi. Les protestataires, les manifestants s'opposent au pouvoir religieux en place. Ils réclament la fin du régime. Pour cela, ils veulent faire grève, arrêter de travailler et descendre en nombre dans la rue. Alors, l'appel sera-t-il suivi ? Hier, dimanche, le procureur général a annoncé l'abolition, la fin de la police des mœurs, une police chargée de veiller en quelque sorte au respect des manières islamiques en Iran. Police mise en cause dans la mort de Mahsa Amini, il y a maintenant plus de deux mois. Alors, même si l'information n'a pas été confirmée de l'abolition de cette police par le ministère de l'Intérieur, eh bien dans tous les cas, cette annonce est insuffisante pour Mahmood Amiry-Moghaddam. Il est président de l'ONG Iran Human Rights.
« Ce qu'a dit le procureur, c'est que la police des mœurs va s'arrêter de fonctionner. Mais il n'a pas dit qu'on allait arrêter de persécuter les femmes, qu'on rendrait aux femmes leurs droits. Pour les gens en Iran, cette annonce n'a pas beaucoup d'importance. Ce que veulent les Iraniens, c'est obtenir des droits fondamentaux. Ils ne veulent plus de la République islamique. Si les autorités abolissaient effectivement la police des mœurs, ce serait sûrement pour tenter de calmer un peu les gens, les faire renoncer à descendre dans la rue, à les renvoyer chez eux. Mais ce qui est sûr, c'est que le mouvement dure depuis plus de deux mois et demi, et le régime a dû admettre qu'il ne contrôlait pas la situation. Les Iraniens manifestent malgré la mort de 448 personnes, dont 60 enfants. »
Le président de l'ONG Iran Human Rights, au téléphone avec Murielle Paradon. RFI, Paris, 17 h 05.
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