Le street art, un cauchemar pour l’urbanisme?
Longtemps, les graffitis et autres peintures urbaines ont été considérés comme du vandalisme. Pourquoi certaines œuvres murales se négocient-elles aujourd’hui à prix d’or ? Comment expliquer le succès de ces artistes ? Cette activité est proposée en complément de la méthode de français Édito B1 – Unité 9 des éditions Didier.
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► EXERCICE - Extrait de 7 milliards de voisins du 9 janvier 2017
► LEXIQUE
Le street art : un graffiti ; un/une street artiste ; un graffeur/une graffeuse ; créatif/créative ; embellir.
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Évidemment, il y a, il y a une ambiguïté qui s'opère entre le... un graffiti qui, d'un côté, peut susciter, ben, un sentiment d'insécurité, voire de salissure, de... et il faut voir aujourd'hui, au bout du spectre, en fait, qu'on va, qu'on va aujourd'hui plutôt encourager des street artistes, des graffeurs sur des projets immobiliers ou pour valoriser un quartier, pour donner un côté plus, plus créatif justement encore une fois.
Donc de toute façon, c'est... ça reste intrinsèque en fait à cette pratique comme à beaucoup d'autres choses. Il y a une ambiguïté qui s'opère.
En tout cas, c'est vrai que nos auditeurs le disent, hein franchement, ces personnes - ils vous remercient aussi - peuvent aider à l'embellissement de nos villes, c'est créatif, c'est... voilà tout ça, ça ressort quand même dans la ville.
Je pense qu'il ne faut pas perdre de vue en fait, le fait que, au sein des pratiques du graffiti et en art aussi, enfin tel que je le considère, il y a, il y a une notion de jeu qui s'opère. Donc faire du graffiti, c'est aussi jouer avec sa ville, c'est être dans sa ville, c'est faire corps avec sa ville ou en tout cas, - enfin j'aime considérer la ville comme un corps vivant - et le graffiti peut dynamiser les choses dans ce sens.
Alors il peut opérer comme un virus et être destructeur, mais il peut être aussi salvateur.
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