Suisse: apprentissage, la potion magique?
En Suisse, les élèves peuvent suivre le système dit « dual » qui répartit l’apprentissage entre l’école et l’entreprise. Altin Lazaj est allé dans le canton de Genève à la rencontre de ces jeunes qui, dès l’âge de 15 ans, privilégient le monde du travail. Cette activité est proposée en complément de la méthode de français Édito B1 – Unité 10 des éditions Didier.
Publié le :
► EXERCICE - Extrait de Grand reportage du 9 février 2015
► LEXIQUE
Le travail : le chômage ; une entreprise ; un métier ; une profession ; un revenu ; un patron.
L’apprentissage : scolaire ; une formation ; en alternance ; une filière ; académique ; une école ; les études ; un stage.
► DOCUMENTS À TÉLÉCHARGER
► TOUS LES ÉPISODES DU PODCAST SUR RFI
RFI. Grand reportage. Laurent Sadoux.
En Suisse, le chômage des jeunes est quasi inexistant. La recette de ce miracle : l'apprentissage. À l'issue d'un parcours scolaire obligatoire, 70% des élèves choisissent une formation en entreprise, en alternance, plutôt qu'une filière académique classique,
Altin Lazaj, qui est déjà parmi nous, est allé dans canton de Genève à la rencontre de ces jeunes qui, dès l'âge de quinze ans, privilégient le monde du travail.
Plus de 250 métiers sont concernés par l'apprentissage en Suisse : l'industrie, l'informatique, la santé, le secteur bancaire, le commerce de détail, la restauration et, bien sûr, la chocolaterie. Soit finalement presque l'ensemble des professions.
Vincent a choisi une formation pâtissier-confiseur de trois ans chez Mérigonde à Genève. Un jour à l'école, quatre jours en l'entreprise et 800 euros de revenu mensuel en poche. Vincent, motivé, n'a pas de problème pour se réveiller le matin, même si c'est trop tôt.
Ouais, je commence à cinq heures et je finis à deux heures de l'après-midi. Et ben en fait, là je fais un peu de tout. Je fais beaucoup de boulangerie, traiteur. Et puis l'après-midi, je travaille avec le patron pour tout ce qui est confiserie. On va dire que moi, je ne suis pas très bon pour les études donc, au lieu de faire plusieurs écoles et puis avoir plusieurs papiers, autant faire directement ce qui m'intéresse le plus. Donc, j'ai fini l'ECG, École de culture générale, l'année passée, 19 ans. Je l'ai fait en cinq ans au lieu de trois et après, ben j'avais mon service militaire à faire et en attendant, j'ai voulu faire des stages dans ce métier parce que c'est un métier qui m'intéresse. Et j'ai eu la chance que monsieur Mérigonde me prenne directement en apprentissage. Et le fait de commencer un métier, ben c'est plus de responsabilités tout de suite et ça fait grandir.
Voir moins Voir plus