Bruxelles, le rendez-vous des fonctionnaires européens
Entraînez-vous avec une série de questions autour d'un extrait de Nous, migrants du 6 août 2019. Cette activité est proposée en complément de la méthode de français Édito B2–Unité 3 des Éditions Didier.
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► EXERCICE - Extrait de Nous, migrants du 6 août 2019
► LEXIQUE
La ville : un taxi ; un bus ; une place ; un lieu de passage ; un bar ; une terrasse ; une table ; un quartier ; une capitale ; une population.
L'Europe : une langue ; une nationalité ; une culture ; le Parlement ; la Commission.
Le monde professionnel : un serveur/une serveuse ; un chercheur/une chercheuse ; un/une fonctionnaire ; un/une lobbyiste ; un/une diplomate ; une fonction ; un/une stagiaire ; une carrière ; un boulot ; une scène ; un candidat/une candidate ; un parcours ; une ambition ; réussir un concours.
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C'est le bal des personnes un peu pressées : chemises, tailleurs, talons et mallettes. Certains sautent dans des taxis, d'autres attrapent le bus. La place du Luxembourg est un lieu de passage pendant la journée, mais le soir, quand il fait bon, les bars sortent leurs terrasses et se remplissent. À chaque table, une langue différente.
Me llamo Nacho, bueno Ignacio Martinez es mi nombre.
Pourquoi vous êtes à Bruxelles aujourd'hui ?
Pour travailler en fait, je suis venu pour travailler toute la semaine. J'ai beaucoup d'amis aussi, des gens avec lesquels je dois travailler à l'avenir quoi.
Me llamo Federico.
Je pense que tout le monde
peut trouver sa place à Bruxelles.
Ce n'est pas le cas dans toutes les villes européennes, mais c'est le cas ici.
Moi, je m'appelle Igor Lewicki.
D'où venez-vous ?
De France.
Qu'il y ait plus de nationalité ensemble, j'ai envie de dire, ça rend la ville très agréable à vivre. Du coup, on a plein de cultures différentes qu'on voit tous les jours.
Serveurs, chercheurs, fonctionnaires, lobbyistes, diplomates pour l'Europe, la Belgique ou l'Otan, tous gravitent autour de ce que l'on appelle à Bruxelles, le quartier européen. Au total, ce sont 120 000 travailleurs qui sont liés à des fonctions internationales.
Plus loin,
devant l'un des bars, Francisco, 26 ans, espagnol, et Pauline, 22 ans, française, sont à Bruxelles depuis quelques mois. Stagiaires tous les deux dans un groupe de lobby, leur souhait : une carrière européenne.
Mon objectif, c'est de trouver déjà un boulot ici. Et il y a aussi les stages au Parlement, à la Commission qui viennent de s'ouvrir et je vais candidater sans doute, justement pour mener ma vie ici parce que je me trouve très à l'aise. J'aimerais vraiment rester ici.
C'est mon stage de fin d'études. Vu que je suis dans le franco-allemand, j'ai toujours été très orientée sur les questions européennes et j'ai décidé de me spécialiser là-dedans pour ma dernière année. Du coup Bruxelles, c'était une évidence, commencer une carrière européenne, il faut passer par Bruxelles. C'était une évidence par rapport à mon parcours et mes ambitions futures.
Il arrive que ces gens tombent amoureux, fassent des enfants. Au final, eux et leurs familles représentent près d'un quart de million d'habitants, un cinquième de la population bruxelloise.
Francisco et Pauline auront peut être la même histoire que Takis. Le temps d'une balade, il sort de la Commission européenne. Originaire de Grèce, après des études aux États-Unis avec sa femme américano-libanaise, il s'arrête dans la capitale belge il y a tout juste 30 ans.
Donc on est arrivés en Belgique en 1989 et on a trouvé du travail avec une société américaine, une multinationale, dans les produits de consommation. Et puis moi j'ai changé, j'ai réussi un concours à la Commission européenne donc j'ai travaillé à partir de 1996 à la Commission européenne ici à Bruxelles.
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