«Too Good To Go», une application contre le gaspillage alimentaire
Entraînez-vous avec une série de questions autour d'un extrait de Reportage France du 17 janvier 2020. Cette activité est proposée en complément de la méthode de français Édito B2–Unité 2 des Éditions Didier.
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► EXERCICE - Extrait de Reportage France du 17 janvier 2020
► LEXIQUE
Faire ses courses : un panier ; un magasin ; une commande ; un consommateur/une consommatrice ; un commerçant/une commerçante ; un invendu.
La nourriture : un repas ; un menu ; un produit laitier ; une salade ; un blanc de poulet ; alimentaire ; gustatif/gustative ; culinaire ; la cuisine ; goûter ; une date de péremption ; un légume ; le gaspillage ; un aliment.
L’argent : une valeur ; un budget ; faire des économies ; chiffrable ; économique ; abordable ; une commission.
Une application : un utilisateur/une utilisatrice ; une plateforme ; une communauté ; un usager.
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Bonjour monsieur, je viens chercher un panier « Too good to go ».
Tous les matins, c'est le même rituel pour Cindy : une fois son panier-repas réservé sur l'application, elle se rend en magasin pour retirer sa commande. À chaque fois, c'est une surprise. Au menu ce jour là : des produits laitiers, de la salade et même des blancs de poulet. 4 € déboursés pour un ensemble d'une valeur avoisinant les 20 €. Grâce à ce nouveau mode de consommation, cette mère de famille a vite vu son budget alimentaire chuter. Des économies difficilement chiffrables, réalisées sans concession sur la qualité des produits.
J'y ai vu un intérêt à la fois gustatif et économique. La majorité des paniers sont à 4 € et il y a des paniers qui peuvent aller jusqu'à 15 €, voire 30 €. Mais effectivement, le panier le plus cher que j'ai dû prendre, c'est 15 €.
Des paniers abordables pour les consommateurs, sur ces 4 € en moyenne, l'entreprise récupère une commission fixe d'un euro et neuf centimes. Cela permet de rendre la lutte anti-gaspillage accessible à tous, comme l'explique Stéphanie Moy, membre de l'équipe « Too good to go ».
Nous, on a identifié
trois profils, on va dire, des utilisateurs. Donc, il y a d'abord les petits budgets notamment les étudiants. Il y a ensuite ce qu'on appelle les « foodies », ceux qui aiment faire des découvertes culinaires. Et enfin, les gens qui sont engagés contre le gaspillage alimentaire avec une motivation écologique.
Tester et innover à la maison grâce à l'application, Cindy estime avoir fait évoluer son rapport à la nourriture pour intégrer toujours plus de plaisir en cuisine.
Je suis plus dans la créativité finalement. Je me retrouve avec des produits que je n'aurais jamais achetés et finalement de les goûter, ben finalement, je trouve ça très bon et je me dis : « Tiens pourquoi je n'ai pas acheté ça avant ? »
Dans les paniers, des produits aux dates de péremption bientôt dépassées, des emballages abîmés mais au contenu intact ou encore des légumes inadaptés par leur forme, ce qui ne décourage pas ces consommateurs.
Donc, on a décidé de lancer l'application avec l'idée de donner une solution simple qui permette à chacun de lutter contre le gaspillage alimentaire, qu'on soit commerçant de bouche ou utilisateur, citoyen du quartier, habitants, simples utilisateurs.
Peu importe les motivations des clients, seul le résultat compte. La plateforme rassemble aujourd'hui plus de 6 millions de personnes en France, dont Cindy.
Aujourd'hui, j'ai une vraie dimension économique puisqu'il y a une alimentation quasi exclusive en » Too good to go ». Et je suis ravie en parallèle de participer à l'anti-gaspillage alimentaire.
Et la lutte contre le gaspillage alimentaire est loin d'être terminée : les emballages en carton ou en plastique qui conditionnent les aliments gagneraient à être limités. « To good to go » n'est pas une initiative isolée, des applications comme Karma, Phenix ou encore Geev permettent aussi de redistribuer des invendus ou des produits non utilisés. Un facteur les rassemble pourtant, c'est le sentiment de communauté qui unit leurs usagers.
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