F Com: label de musique électro en France
Découvrez un des labels légendaires de la musique électro en France, à l'occasion de son 25e anniversaire. Retour sur les origines de la « French Touch ».
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► EXERCICE - Rendez-vous Culture du 11 mai 2020
► LEXIQUE
La musique : un label ; un/une DJ (disc jockey) ; un producteur/une productrice ; un directeur/une directrice artistique ; un style ; danser ; la techno ; un/une artiste ; une maison de disques ; un enregistrement ; un concert ; un titre ; un disque ; un vinyle ; une réédition ; une fréquence ; le son ; un album ; une plateforme digitale.
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Le label F Com c'est avant tout une association entre deux hommes Laurent Garnier, DJ et producteur, et Éric Morand, directeur artistique. Nous sommes alors en 1994. Certains DJ commencent à se faire un nom en Europe dans ce style nouveau qui fait danser une partie de la jeunesse. En France, la techno est encore balbutiante à ce moment là. Tout est à inventer. Garnier et Morand sont persuadés que l'avenir va se jouer à l'export. Ils décident donc de donner aux artistes français une structure pour se faire connaître hors des frontières.
Éric Morand. C'était vraiment important que les artistes français aient une maison, un label d'où ils puissent se lancer pour développer leurs enregistrements, pour faire des concerts à l'étranger, etc. Être DJ dans le monde entier, c'est un peu ça l'idée.
L'histoire leur donnera raison. C'est en créant F Com que Garnier et Morand ont préparé le terrain au succès de la French Touch et donc à des artistes comme Daft Punk ou Cassius qui font danser encore la planète entière. Pour célébrer cet anniversaire aujourd'hui, ils ont dû se replonger pendant plus d'un an dans le catalogue de leur label qui était en sommeil depuis douze ans. Et il a fallu faire des choix.
Éric Morand. L'idée était pas forcément de célébrer ça avec les titres les plus connus de F Com, mais aussi d'aller chercher dans les tout débuts des choses qui soit étaient peut être un peu passées inaperçues à l'époque, mais qui étaient toujours des disques très beaux. Et puis aussi de sortir des choses qui étaient absolument plus disponibles depuis 94 95.
C'est le label Pias qui a géré la réédition des vinyles. Chacun a bénéficié d'un long travail de traitement du son. Jean-Luc Marre est en charge des rééditions chez Pias.
La musique électronique a tellement boosté la technologie qu'aujourd'hui, on a des moyens de rendre ses lettres de noblesse à cette musique, de lui permettre d'obtenir toutes les fréquences qui parfois ne passaient pas. Aujourd'hui, on peut vraiment se permettre d'avoir le meilleur du son de ses disques.
Tous ces albums seront également disponibles sur les plateformes digitales.
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