« Born to be alive»: un tube légendaire
Dans cette interview du chanteur Patrick Hernandez, découvrez les débuts du tube planétaire Born to be alive.
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► EXERCICE - Rendez-vous Culture du 18 mai 2020
► LEXIQUE
La musique : un titre ; un succès ; composer ; une guitare acoustique ; une version ; une balade ; enregistrer ; sortir un album ; un producteur/une productrice ; des arrangements ; le disco ; un style ; une maison de disques ; un label ; un hit ; une discothèque ; un disque.
L'argent : payer ; les retombées financières ; un chèque ; toucher (de l'argent, une somme) ; un jackpot ; s'assurer (un avenir, une retraite) ; une retraite confortable ; une fourchette.
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Avec le recul, Patrick Hernandez peut se dire que la persévérance finit toujours par payer. Car ce titre « Born to be alive », qui restera son unique succès, a mis du temps pour s'imposer. L'histoire commence en 1973, alors que totalement inconnu, il vient de composer la chanson.
Elle était composée d'ailleurs à la guitare acoustique dans une version qui était plutôt une version « balade ». Puis ensuite, il s'est passé quelques années. Elle a été enregistrée donc sur un album qui n'est malheureusement jamais sorti.
Et le titre va donc rester dans les tiroirs. Découragé, le chanteur est prêt à tout abandonner quand quelques années plus tard, c'est le miracle. En 1978, le producteur belge Jean Van Loo imagine la chanson avec des arrangements disco, un style qui était totalement étranger, à l'époque, à Patrick Hernandez.
Ce qui était un peu saugrenu pour moi parce que c'est vrai que je trimballais cette chanson depuis 73 et je me disais qu'il y avait pas de raison qu'elle fonctionne plus dans cette version là que dans une autre.
Mais le chanteur finit par se laisser convaincre. Le titre est enregistré à la sauce disco. Mais aucune maison de disques n'en veut. Au bout de six mois, enfin, en Italie, un petit label de disques accepte de signer et tout va aller très vite.
Ça a été une vraie traînée de poudre. Et cette chanson est très rapidement devenue un hit majeur en Europe, ensuite, il y a eu effectivement les deux Amériques : l'Amérique du Nord, le Canada et ensuite l'Amérique du Sud.
Les retombées financières ne se font pas attendre. Patrick Hernandez se souvient de son tout premier chèque.
Le tout premier chèque était arrivé à l'adresse de ma grand mère. Ma grand mère a ouvert cette enveloppe et quand elle a vu le chèque, elle a pensé qu'il y avait une erreur. Parce que pour le premier trimestre où j'ai touché quelque chose sur « Born to be alive », ça représentait plusieurs centaines de milliers de francs, français, donc c'était absolument énorme.
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Et ce véritable jackpot ne s'est jamais arrêté puisque la chanson n'a jamais cessé d'être jouée dans les discothèques du monde entier, de quoi s'assurer une retraite très confortable.
Effectivement, la fourchette est entre 800 et 1 500 € par jour.
Et Patrick Hernandez de conclure qu'il préfère finalement avoir vendu 27 millions de disques d'un seul coup que d'en avoir vendu 1 million par an pendant 27 ans.
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