Sénégal: se préparer aux grandes écoles
Entraînez-vous avec une série de questions autour de Reportage Afrique du 6 novembre 2022. Cette activité est proposée en complément de la méthode de français Édito B1–Unité 7 des Éditions Didier.
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► EXERCICE - Extrait du Reportage Afrique du 06 novembre 2022.
► LEXIQUE
Les études : concentré/concentrée ; un exercice ; la physique ; un cours ; une colle ; oral/orale ; un concours ; une grande école ; motiver ; un élève/une élève ; une mention ; le bac (le baccalauréat) ; intégrer une école ; une spécialité ; réussir au concours ; une méthode ; une classe préparatoire ; une école d’ingénieurs ; assimiler ; le décrochage ; un bachelier/une bachelière ; une filière ; un étudiant/une étudiante ; l’informatique ; les sciences de la Terre.
L’enseignement : un enseignant/une enseignante ; un programme ; un professeur/une professeure ; enseigner ; former ; une formation
Les ressources naturelles : l’ingénierie ; le sous-sol ; l’exploitation ; le gaz ; le pétrole.
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Concentré sur son ordinateur, Sette Touré termine un exercice de physique après les cours. Bientôt, il devra se rendre en colle, cet exercice oral évalué pour préparer les concours aux grandes écoles, un rythme intense de travail qui le motive.
Ben moi j'aime l'ingénierie, depuis l'enfance et c'est un rêve et une fois être ingénieur. Également pour relever quelques défis ici dans mon pays également, pour participer dans son développement.
Comme presque tous les élèves, Sokhna Mbacké, 18 ans et mention très bien au bac, soiuhaite intégrer les grandes écoles d'ingénieur en France. Mais elle est contente de rester au pays pour ses deux années préparatoires alors qu'elle n'a pas encore choisi sa spécialité.
Ça va me permettre de réfléchir et d'avoir ma famille auprès de moi. Si j'ai l'occasion de réussir au concours, je vais faire les trois ans, après et revenir ici. Même si ça va être une expérience d'aller étudier à l'extérieur, de voir leurs méthodes d'études et tout ça. Oui, ici c'est chez moi.
Deux enseignants français et un tunisien, tous expérimentés dans les programmes des classes préparatoires, accompagnent les cinq professeurs sénégalais qui viennent d'être recrutés. Gora Dieye enseigne la physique 8 h par semaine.
On les prépare pour les concours des écoles d'ingérieurs dans deux ans, donc il y a un programme particulier qu'il faut respecter scrupuleusement à la lettre quoi. On est obligé d'aller très vite, voilà. Et aussi, il faudra faire attention à ce qu'ils puissent assimiler l'essentiel de ce qu'on leur donne.
Former les élèves au Sénégal permet de prévenir le décrochage qui était récurrent en France où les jeunes bacheliers étaient confrontés à des difficultés d'adaptation. Mais cette nouvelle formation est aussi un moyen de lutter contre la fuite des cerveaux explique Magaye Diop, coordonnateur des classes préparatoires au Sénégal.
Les sortants des écoles d'ingénieurs françaises, en général dès qu'ils sortent, ils trouvent du travail en France. Donc après, il n'y a pas de mesures incitatives de retour au pays, ce qui fait qu'on les perd. C'est ça peut-être qu'on veut inverser. Il y a des ressources quand même assez importantes du sous-sol. On parle de pétrole, on parle de gaz, donc ce serait bien aussi de former les ingénieurs qui pourraient quand même bien s'occuper de l'exploitation des ressources.
Un complexe en construction pourrait accueillir d'ici cinq ans plus de 300 étudiants avec l'ouverture de nouvelles filières en informatique et en sciences de la Terre. Théa Ollivier, de retour de Thiès, RFI.
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