Rishi Sunak forme son gouvernement, guerre en Ukraine, PSG contre Maccabi Haïfa...
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Journal en français facile du 25/10/2022, 22h00 à Paris.
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Comprendre un extrait du journal | Rishi Sunak : un nouveau Premier ministre pour le Royaume-Uni | niveau B2
RFI
Vous écoutez RFI il est 22 heures à Paris, 20 heures en temps universel. Anne Corpet. Bienvenue dans le Journal en français facile présenté ce soir avec François Ballarin. Bonsoir François. Bonsoir Anne.
Rishi Sunak, officiellement Premier ministre de Grande-Bretagne. L'ancien ministre des Finances a promis d'apporter « apaisement et stabilité » au pays. Il a formé son gouvernement.
Les protestations ont continué en Iran. Les manifestations ont débuté en septembre et sont toujours violemment réprimées par les forces de sécurité.
La guerre se poursuit en Ukraine, mais la communauté internationale se penche déjà sur la reconstruction du pays, une conférence était organisée ce mardi à Berlin pour mobiliser des fonds.
Et puis du football, avec le match entre le Paris Saint-Germain et le Maccabi Haïfa. Nous retrouvons Cédric De Oliveira en direct du Parc des Princes à Paris.
Le Journal en français facile.
Rishi Sunak passe sa première soirée au 10 Downing Street, la résidence des Premiers ministres à Londres.
L'ancien ministre des Finances de Boris Johnson a été chargé par le roi Charles III de former un gouvernement. Il avait été désigné hier à la tête du Parti conservateur. Rishi Sunak a promis « stabilité économique et apaisement » aux Britanniques. Il a aussi précisé qu'il allait « réparer les erreurs » commises sous Lizz Truss, qui a occupé le poste pendant seulement 44 jours. Et il a nommé un gouvernement de rassemblement. Correspondance à Londres, Émeline Vin.
Rishi Sunak a tenté de représenter tout le spectre du Parti conservateur. D'abord, Therese Coffey et James Cleverly, fidèles de Lizz Truss, restent au gouvernement, respectivement à l'Environnement et aux Affaires étrangères. Jeremy Hunt aussi conserve son poste aux Finances, ce pro-Sunak appelé en renfort par l'ancienne Première ministre, après l'échec de ces mesures économiques. Plusieurs soutiens de Boris Johnson enfin, comme Nadhim Zahawi, ont également reçu des maroquins. Évidemment, le nouveau Premier ministre a aussi placé des alliés près de lui, d'anciens collègues même, l'ex-numéro deux de Johnson, Dominic Raab et qui reprend son poste, Grant Shapps, propulsé à l'entreprise. De grosse surprise, en revanche, le retour de Suella Braverman, très à droite, au ministère de l'Intérieur, elle en avait démissionné mercredi dernier seulement, après avoir envoyé des documents confidentiels avec son mail personnel. Et puis l'absence de promotion pour Penny Mordaunt dont l'abandon a permis à Sunak de devenir Premier ministre sans élection. Elle qui espérait un poste régalien, reste finalement présidente du groupe à Westminster. Émeline Vin, Londres, RFI.
En Italie, les députés ont voté la confiance envers le nouveau gouvernement de la Première ministre, Giorgia Meloni.
Il s'agissait d'un vote de procédure. Après le premier discours de la Première ministre d'extrême droite. Giorgia Meloni a promis que le pays resterait, je cite, « un partenaire fiable de l'Otan en soutien à l'Ukraine » qui s'oppose à l'agression de la Russie. Une déclaration qui vise à rassurer les alliés. La coalition de Giorgia Méloni comprend des partenaires pro-russes comme le chef de la Ligue Matteo Salvini ou le dirigeant de Forza Italia, Silvio Berlusconi, un ami personnel de Vladimir Poutine.
La Russie a répété aujourd'hui devant le Conseil de sécurité de l'ONU ses accusations contre l'Ukraine.
Selon Moscou, Kiev prépare une « bombe sale ». Paris, Londres et Washington ont dénoncé de fausses déclarations des Russes. Les Occidentaux pensent que Moscou cherche un faux prétexte pour préparer une attaque majeure. « La Russie ferait une erreur immensément grave si elle utilisait une arme nucléaire tactique », a averti ce soir le président américain.
Et dans le même temps, Anne, la communauté internationale prépare la reconstruction de l'Ukraine.
Oui, une conférence sur le sujet s'est tenue ce mardi à Berlin, à l'invitation de l'Union européenne et du G7. Les participants ont réaffirmé leur soutien de long terme aux pays attaqués par la Russie. Le chancelier allemand a prévenu, « il faudra des décennies pour reconstruire le pays ». Le Premier ministre ukrainien a pour sa part souligné l'urgence d'un soutien financier afin d'aider la population à passer l'hiver. Correspondance à Berlin, Pascal Thibaut.
Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, l'a rappelé les sommes en cause sont impressionnantes. La Banque mondiale a estimé le coût des dégâts subis jusqu'à présent par l'Ukraine à 350 milliards d'euros. À court terme, Kiev doit financer son budget. Le président Volodymyr Zelensky, qui intervenait par vidéo, a réclamé à la communauté internationale 38 milliards de dollars en 2023 pour combler le déficit budgétaire de son pays. Ursula von der Leyen a réitéré l'engagement d'un milliard et demi d'euros par mois de l'Union européenne, qui espère que les États-Unis prendront un engagement similaire. Le Premier ministre ukrainien a également rappelé qu'une aide d'urgence de 17 milliards était nécessaire, notamment à l'approche de l'hiver. Denys Chmyhal a indirectement souligné à l'intention des pays occidentaux qu'une telle aide pourrait réduire le départ de nombreux Ukrainiens. « Nous avons aussi besoin d'une aide d'urgence de 17 milliards de dollars pour protéger les Ukrainiens d'une catastrophe humanitaire et pour protéger l'Europe d'un tsunami créé par une vague de réfugiés ».
tsunami.
Le chancelier Olaf Scholz, qui avait plaidé hier dans une tribune commune avec Ursula von der Leyen pour un engagement sur la durée de la communauté internationale, a aussi souligné que cette aide massive devait intervenir dès maintenant. « C'est un engagement sur plusieurs générations. Il ne s'agit rien de moins que d'un plan Marshall pour l'Ukraine ».
dit.
Olaf Scholz et Ursula von der Leyen ont tous deux souligné la perspective européenne de l'Ukraine et la nécessité que ce soutien international massif aille de pair avec des réformes préparant cette même perspective. Pascal Thibaut, Berlin, RFI.
De nouvelles manifestations ce mardi en Iran, dans la capitale Téhéran.
La colère continue de s'exprimer dans le pays suite à la mort en septembre dernier de la jeune Mahsa Amini. Dans certaines provinces du pays, la répression des manifestations a été particulièrement violente. C'est notamment le cas dans le Kurdistan iranien et dans le Sistan-Balouchistan. C'est dans cette région que deux membres des Gardiens de la Révolution ont été tués par balle. Nicolas Falez.
C'est l'agence de presse iranienne Tasnim qui rapporte la mort des deux hommes. Un colonel et un autre membre des Gardiens de la révolution, tués par balle par des inconnus à Zahedan, capitale régionale du Sistan-Balouchistan, dans le sud-ouest de l'Iran. L'Agence de presse ne fait état d'aucune arrestation après ce double meurtre. Zahedan a été le théâtre d'un évènement particulièrement sanglant ces dernières semaines, sur fond de contestation en Iran. Le 30 septembre, au moins 93 personnes ont été tuées lors d'une manifestation réprimée par les forces de l'ordre, selon l'ONG Iran Human Rights. Depuis, la tension reste vive dans cette région déshéritée. Ce mardi également, des manifestations ont éclaté à Téhéran, la capitale. Comme souvent ces dernières semaines, les étudiants sont apparus en première ligne, notamment pour dénoncer une intervention des forces de l'ordre la veille contre un rassemblement d'étudiantes à l'extérieur de leur université.
Six Palestiniens ont été tués dans des raids de l'armée israélienne en Cisjordanie occupée.
Une opération visait un « atelier de fabrication d'armes » dans la ville de Naplouse, au nord de la Cisjordanie. Selon l'armée israélienne, des dizaines de Palestiniens ont brûlé des pneus et lancé des pierres en direction des soldats qui ont « riposté en ouvrant le feu» . Il y a eu cinq morts. Un sixième Palestinien a été mortellement touché par des balles au nord de Ramallah lors d'autres affrontements avec l'armée israélienne.
800 policiers et gendarmes mobilisés, ce soir, à Paris pour le match entre le Paris Saint-Germain et le Maccabi Haïfa.
Match comptant pour la cinquième journée de la phase de poules de la Ligue des champions. Le PSG menait quatre buts à un, à la fin de la première mi-temps. Cédric De Oliveira vous êtes en direct du Parc des Princes, la deuxième mi-temps vient de débuter.
Oui, bonsoir, le jeu a repris depuis quelques instants et vous parliez du score en fin de première période. Quatre buts à un. Eh bien, il n'a pas changé. Toujours cet avantage pour le Paris Saint-Germain qui mène grâce à ces stars, ces stars parisiennes : deux buts pour Léo Messi, un but pour Kylian Mbappé et un autre du Brésilien Neymar. Avec des enchaînements limpides, tout va bien donc pour le trio. Paris, qui a tout de même encaissé un but sur coup de pied arrêté. La tête, d'Abdoulaye Seck a trompé le gardien Gianluigi Donnarumma. Le premier but de la carrière du Sénégalais en Ligue des champions. Et donc cette réduction du score du Maccabi Haïfa qui a le ballon sur le côté droit et justement, et les joueurs Israéliens qui se rapprochent de la surface de réparation. La tête de Abdoulaye Seck, justement, elle passe au ras du poteau de Gianluigi Donnarumma. Mais ça fait toujours quatre buts à un pour ce Paris Saint-Germain qui se dirige tout droit vers la qualification pour les huitièmes de finale.
Merci Cédric De Oliveira. Enfin, sachez qu'Adidas a arrêté, a décidé d'arrêter sa collaboration avec le rappeur américain Kanye West. Décision prise après les remarques à caractère antisémite du chanteur. Plusieurs autres entreprises, dont la chaîne américaine de prêt-à-porter Gap et la maison de mode Balenciaga, ont aussi mis un terme à leur partenariat avec l'artiste. Bientôt 22 heures 10 à Paris. C'est la fin de ce Journal en français facile. Merci de l'avoir suivi.
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