[SANTÉ] Parler d’une spécialité: l’imagerie médicale
Dans cet extrait, un radiologue explique les différentes branches de l’imagerie médicale.
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► EXERCICE - Extrait de Le Conseil santé du 19 juin 2020
► LEXIQUE
L’imagerie médicale : la neuroradiologie interventionnelle ; l’imagerie médicale ; la radiologie ; la radiologie diagnostique ; une imagerie en coupe ; un scanner ; une IRM ; une échographie ; une image ; la radiologie interventionnelle ; une machine d’imagerie ; l’imagerie fonctionnelle ; un produit de contraste ; une bulle d’air ; l’iode ; les rayons X ; le gadolinium ; visible ; visualiser ; opaque.
La médecine : un professeur/une professeure ; un chef/une cheffe de service ; un hôpital ; un diagnostic ; intervenir ; un soin ; un traitement ; une spécialité ; traiter ; un patient/une patiente ; un instrument ; un bloc opératoire ; un microscope opératoire ; un laboratoire de recherche ; un examen.
Le corps : un cerveau ; une zone ; le sang ; circuler ; un globule rouge.
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Professeur Laurent Spelle, bonjour.
Bonjour.
Vous êtes chef de service de neuroradiologie interventionnelle à l'hôpital Bicêtre en région parisienne. L'imagerie médicale permet d'établir des diagnostics, mais aussi directement d'intervenir pour certains soins, certains traitements, c'est le cas pour votre spécialité.
Oui, effectivement, en fait, la radiologie au sens large, maintenant, ça s'appelle l'imagerie médicale, elle a trois volets. Premièrement, la radiologie diagnostique qui permet d'établir des diagnostics avec des imagerie en coupe : scanner, IRM, échographie, ... Elle permet d'autre part de traiter des patients en utilisant l'image comme instrument pour voir, c'est ce qu'on appelle la radiologie interventionnelle. Ça se passe dans des blocs opératoires, au lieu d'avoir un microscope opératoire, on a une machine d'imagerie. Et donc ça s'appelle la radiologie interventionnelle. Et le troisième volet, c'est d'utiliser l'imagerie pour comprendre le fonctionnement, en particulier pour le cerveau, et donc ça s'appelle l'imagerie fonctionnelle. En particulier avec l'IRM, qui permet de comprendre les zones qui sont activées dans le cerveau au cours d'une tâche primaire. Cette dernière partie de l'imagerie fonctionnelle, en fait, elle est plutôt réalisée dans les laboratoires de recherche.
À quoi servent les produits de contraste utilisés pour certains examens d'imagerie médicale ?
En fait, le sang qui circule, il est... il faut le rendre visible avec les moyens d'imagerie. Alors ça peut être des bulles d'air en échographie, ça peut être de l'iode pour les examens à base de rayons X, et un produit qui s'appelle le gadolinium pour l'IRM, sinon on n'arrive pas à visualiser les sangs, le globule rouge n'est pas opaque, euh... pour les moyens de l'imagerie.
Merci beaucoup professeur Laurent Spelle. Je rappelle que vous êtes chef de service de neuroradiologie interventionnelle à l'hôpital Bicêtre.
Tout à l'heure, nous allons parler des conditions d'exercice des médecins étrangers. Ils sont plus de 5 000 dans les hôpitaux français aujourd'hui. Statut, reconnaissance de ces médecins en France, on en parle à 9 h 10, temps universel dans Priorité Santé.
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