[RELATIONS INTERNATIONALES] Présenter un programme: Erasmus
La directrice d’Erasmus+ et des étudiants évoquent le fonctionnement et leur expérience du programme.
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► EXERCICE - Extrait de Carrefour de l'Europe du 7 mai 2017
► LEXIQUE
La formation : un niveau ; intégrer ; un programme ; un établissement ; l’enseignement supérieur ; une formation professionnelle ; la mobilité ; une structure ; une motivation ; se spécialiser ; un apprentissage ; un apprenti/une apprentie ; un domaine d’activité ; travailler ; une expérience ; une université ; une faculté ; un cursus universitaire ; une Licence ; un Master ; un cours ; un étudiant/une étudiante.
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Quand on est étudiant, comment on s'y prend quand on décide de suivre un programme Erasmus ? D'abord, à quel niveau on peut intégrer un programme Erasmus ? Licence ? Master ? Ça prend combien de temps ? C'est très flexible ou pas ? Et souvent, dans quel pays on va ?
Alors, ce qu'on peut dire, c'est que ... les établissements d'enseignement supérieur ou les établissements de formation professionnelle qui sont à la manœuvre. Donc, c'est beaucoup lié aux coopérations que chacun de ces établissements a préétablies.
C'est-à-dire que s'il y a une université en France qui a des contacts avec une université en Italie ou en Espagne, ça se fera plus facilement que si cette université n'a pas de contact avec une université suédoise par exemple.
Et ce qui est très important de dire, c'est que c'est un programme où on parle de mobilité encadrée, c'est-à-dire que la mobilité se fait dans le cadre de l'établissement qui l'a construit et qui la propose à ses étudiants. Donc, évidemment, il y a des établissements qui ont, on va dire, une offre de destination très importante, il y en a d'autres, et il y en a un peu moins, mais il y a aussi la qualité de la relation entre les établissements qui fait aussi la qualité de la mobilité pour l'étudiant. Si vous savez que vous êtes bien accueilli dans une structure qui connaît bien la votre, évidemment, tout le travail pour partir en mobilité, parce qu'il y a un vrai travail à construire [en amont] de mobilité en amont, mais il sera facilité.
Alors, Pauline, Charles et Nicolas, je ne dis pas que vous êtes revenu la semaine dernière, n'exagérons pas, mais presque, comment ça s'est passé pour vous ? D'abord, Charles qu'est-ce qui vous a motivé pour un jour, dans votre cursus universitaire, dire : je vais suivre un programme Erasmus ? Comment ça s'est passé et où êtes vous allé ?
Alors, les motivations étaient multiples : c'est en L3, donc en troisième année de Licence, que j'ai décidé de partir. Je voulais partir pour plusieurs raisons : déjà la première, c'était de pouvoir me spécialiser de manière anticipée par rapport à ce qu'offrait ma faculté à Paris, en droit européen. Donc, ça a été un des choix principaux : je suis parti à Utrecht, donc c'est aux Pays-Bas, [Pays-Bas] C'est à 50... Pour donner une idée globale, c'est à 50 kilomètres d'Amsterdam et donc, pour me spécialiser en droit européen en avance par rapport à mon université à Paris. Et ensuite pour les langues, parce que c'est vrai que c'est indubitable que, que l'Erasmus favorise quand même l'apprentissage de langues.
Donc là, vous parlez le néerlandais ou l'anglais ?
L'anglais, l'anglais !
Ça s'est bien passé globalement ?
Parfait.
Nicolas, vous, vous n'êtes pas un étudiant, vous êtes un apprenti Erasmus. Votre domaine d'activité, quel est il ?
Alors, moi, je suis jardinier paysagiste, et du coup, j'ai choisi de partir à Cardiff, au Pays-de-Galles pour pouvoir travailler dans un jardin historique. Ça a été ma première motivation, découvrir le monde du jardin britannique, et ensuite découvrir une culture, et surtout apprendre l'anglais.
Vous en aviez un peu marre des jardins à la française ? Vous avez voulu connaître, voir de plus près les jardins à l'anglaise.
Tout à fait.
Ça a été une expérience marquante, décisive, importante ? Ça a été compliqué, déjà à mettre en place ?
Ça n'a pas été compliqué à mettre en place parce que je suis dans une structure, chez les Compagnons du Devoir, qui nous aide à partir à l'étranger, et qui nous permet d'avoir des cours d'anglais par exemple en arrivant sur place. Donc, c'était très enrichissant, au contraire.
Oui, donc, ce qui est important aussi, c'est ce qu'expliquait déjà, Laure Coudret-Laut, c'est la structure, tout le travail en amont, une structure qui vous accueille, qui a l'habitude d'accueillir, etc. C'est le plus important ?
Bien sûr, parce qu'un voyage bien préparé, c'est un voyage qui se passera bien bien dans la durée.
Et dans votre domaine, le paysagisme, vous aviez une multitude de choix ou c'était relativement limité ?
J'avais le choix. Après, c'est moi qui ai fait le choix de partir dans un domaine très spécifique qui est le jardin historique pour découvrir ce domaine là, là-bas.
Les jardins historiques, c'est-à-dire les jardins qui entourent les châteaux, les domaines...
Tout à fait, un domaine de château, oui.
Pauline, Pauline Syemons, vous, vous êtes une aventurière, parce que d'abord vous êtes belge, et puis vous avez choisi de venir en France suivre un programme Erasmus ? Tout ça, comment ça s'est passé ?
Alors, je suis venue à Paris dans ... puisque je suis très aventurière, effectivement. Donc, j'ai quitté la capitale belge pour la capitale française. C'était d'abord un choix plus large pour venir vivre en France après. Donc, je voulais absolument déjà être plongée dans la vie parisienne. Et puis, il y avait aussi le besoin d'indépendance. C'était très important pour moi de vivre toute seule, de voir autre chose. Et puis, finalement, Paris, c'est un peu différent de Bruxelles quand même. Le plus difficile pour moi, ça a été de trouver des cours qui correspondaient à Paris, pour mon programme de Bruxelles. Alors là, il y avait tellement de choix que je me suis un peu arraché les cheveux pour construire mon programme de cours à Paris, mais finalement, ça a été un grand bonheur. Les cours à Paris, c'était vraiment la plus belle chose que j'ai découverte en France.
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